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Les réunions d'info syndicale

La réunion d'information syndicale, c'est un droit ! Usez-en !

C'est un droit pour TOUS les agents ! Syndiqués ou non !

 

Les News

Agenda

CTP :19 Février 2015

 

 

29 septembre 2011 4 29 /09 /septembre /2011 09:14

Gérard Gourguechon
Président de l’UNIRS
à
Madame Roselyne Bachelot-Narquin
Ministre des Solidarités et de la Cohésion Sociale.
72 rue de Varenne 75007 Paris

Madame la Ministre,

Tout au long du premier semestre de l’année 2011 vous avez participé à de multiples réunions et à de nombreux colloques sur la question de l’aide à l’autonomie des personnes fragilisées. Ces débats se sont accélérés à compter du 8 février 2011, après le lancement officiel, par le Président de la République et par vous-même, d’un grand « Débat national » lors d’une séance devant le Conseil économique, social et environnemental (CESE). S’en sont suivies de nombreuses réunions en régions, souvent présidées par vous-même ou par Madame Marie-Anne Montchamp.

Plusieurs militants et militantes de l’UNIRS y ont participé et sont même intervenus de façon très brève, notamment le 27 mai dernier, à l’occasion du débat organisé pour la région Ile-de-France.

Très généralement, lors de vos conclusions, vous précisiez qu’en ce qui concerne la question du financement, ce serait le Président de la République qui trancherait.

Ceci vient, semble-t-il, d’être effectué car le Premier Ministre François Fillon a annoncé, le 24 août, que le dossier « dépendance » (l’UNIRS privilégie le terme « aide à l’autonomie des personnes fragilisées ») était reporté à 2012. Nous sommes en complet désaccord avec ce renoncement, alors qu’une réforme audacieuse avait été promise. En effet, nous voyons mal le gouvernement reprendre ce dossier quelques mois, voire quelques semaines, avant les élections présidentielles de mai 2012 à moins que le Premier ministre ait voulu donner à Monsieur Sarkozy la possibilité d’une nouvelle promesse électorale, comme lors de la campagne présidentielle de 2007.

Pour justifier le report de ce dossier, report qui ressemble à un « enterrement » compte tenu du silence qui entoure cette question depuis ce 24 août, Monsieur Fillon met en avant les difficultés financières du pays et la nécessité de répondre aux pressions des marchés financiers. Après avoir reconnu que la politique dite de « Révision Générale des Politiques Publiques » (non remplacement de la moitié des départs en retraite des fonctionnaires, notamment) et que la réforme des retraites de l’automne 2010 présentée comme une nécessité démographique visaient seulement à maintenir la note« AAA » de la France par les agences de notation, Monsieur Fillon a donc décidé de reporter ce dossier que vous avez soutenu avec détermination pendant toute une période.

Pour l’UNIRS, il est de plus en plus manifeste que la politique de la France « se fait à la corbeille » et qu’aujourd’hui, les personnes en perte d’autonomie sont sacrifiées par le gouvernement sur l’autel de la finance avec d’autres et après d’autres. En conséquence, qu’advient-il de la démocratie ?

Ainsi donc, tous ces débats, tous ces colloques, les personnes qui ont travaillé pour constituer le Rapport d’information au Sénat du 8 juillet 2008 (Alain Vasselle), le Rapport des 23/30 juin 2010 à l’Assemblée Nationale (Madame Valérie Rosso-Debord), le Rapport définitif de M. Alain Vasselle du 1er février 2011, les travaux du Sénat et de l’Assemblée Nationale, tous les débats dans les régions, les travaux commandés au Haut Conseil de la Famille et à M. André Trillard du Sénat, et encore les quatre groupes de travail que vous avez initiés, tout ceci finalement pour rien !

En faisant croire à nos concitoyens que l’état des finances publiques ne permet pas à son gouvernement de donner suite à ces travaux et à ces promesses, le Premier ministre fait de tous ces débats une vaste campagne de sensibilisation de nos concitoyens aux risques de la perte d’autonomie, campagne qui ne peut qu’en inciter un certain nombre à se tourner vers leur compagnie d’assurance, dès lors que l’Etat et la solidarité nationale se retirent du jeu.

Pour la population en général et pour l’Union Nationale Interprofessionnelle des Retraités Solidaires en particulier, le fait d’arrêter le dossier n’arrête pas les problèmes tant évoqués des personnes fragilisées.

Aussi, Madame la Ministre, par cette lettre ouverte, nous vous demandons instamment de bien vouloir nous dire comment vous pensez continuer de faire vivre ce dossier dans le pays et le réactiver au sein du gouvernement auquel vous participez. En effet, il y a des urgences qu’il faudra bien régler, sauf à accepter, de fait, une nouvelle dégradation des conditions d’aide, d’accueil et de soins des personnes fragilisées : les départements en grandes difficultés financières ne cessent de rogner sur leurs dépenses sociales et de solidarité. Par conséquent, les associations et les établissements qui cherchent à assurer au mieux une partie de ces missions, ont de graves problèmes financiers et sont amenés à réduire leur personnel, avec de graves conséquences sur les conditions de vie des personnes à domicile ou en établissement.

A cet égard, il nous paraît indispensable de donner rapidement les moyens financiers nécessaires à ces multiples acteurs. Pour l’UNIRS, l’argument des difficultés des finances publiques n’est pas recevable, alors que le gouvernement persiste à accorder des cadeaux fiscaux et sociaux aux entreprises et aux plus riches sans effets sur l’économie, la croissance et l’emploi.

Au nom de nos concitoyens fragilisés par les aléas de la vie, nous attendons des réponses significatives de votre part et d’un gouvernement soucieux de démocratie assurant la solidarité et la cohésion sociale.

Dans l’attente, nous vous prions d’agréer, Madame la ministre, l’expression de nos salutations les plus respectueuses.

Pour l’UNIRS le Président Gérard Gourguechon

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13 septembre 2011 2 13 /09 /septembre /2011 17:37

 Sur le projet de loi ANT (Non titulaire) qui avant même d'avoir été votée va avoir comme conséquence inattendue la mise à la porte de tout un tas de CDD ! Tout ça pour ne pas qu'ils puissent justifier des 4 ans de CDD requis chez le même employeur pour être éligibles à la titularisation...

Nous savons qu'au sein des Collectivités Territoriales (du moins à la Ville de Paris) ,de nombreux agents non titulaires se voient licencier alors qu'ils exercent depuis de nombreuses années et qu'ils auraient pu prétendre, à minima, obtenir un CDI, voir être titularisés.

Alors que le projet de loi vient d'être présenté en Conseil des Ministres de la semaine passée et qu'il sera examiné par les Sénateurs le 18 octobre, il est important que nous réagissions !

Mais qui est le Maire de Paris ?! Et qui a signé ce protocole de Merde !

Sud Solidaires n'a pas signé ce protocole qui, nous l'avions compris, laisserait 800 000 contractuels sur le carreau !!!!

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30 août 2011 2 30 /08 /août /2011 20:06

Le mercredi 24 août 2011, le Premier ministre François Fillon a présenté ce quʼil appelle un plan de « réduction des déficits publics ». Lʼanalyse des mesures annoncées montre que le gouvernement continue de se ranger aux desiderata des « marchés financiers ». Les déficits publics actuels sont essentiellement dus aux politiques menées par les gouvernements depuis une vingtaine dʼannées, et particulièrement depuis le premier gouvernement Fillon de 2007.

Et le Fillon (Sarkozy) de lʼété 2011 poursuit dans ses choix antérieurs qui ont mené très concrètement le pays à la situation actuelle.

Lʼendettement public pour enrichir les principaux détenteurs de capitaux : il faut savoir que la dette publique actuelle est le résultat très direct dʼune fiscalité injuste. Le déficit du budget de lʼEtat ne sʼest pas accru à cause dʼune augmentation des dépenses publiques (elles sont, en pourcentage du PIB, du niveau de 1980), mais à cause dʼune très grande réduction des recettes publiques, conséquence des politiques fiscales : si lʼimpôt sur le revenu était rétabli à son taux et son barême de 2000, il rapporterait chaque année 15 milliards dʼeuros supplémentaires ; si les niches fiscales de ce même impôt sur le revenu étaient ramenées à la situation de 2000, le budget récupérerait chaque année 38 milliards dʼeuros supplémentaires, sans conséquences fâcheuses pour lʼéconomie. Pendant le même temps, le laxisme appliqué en matière de lutte contre la fraude fiscale des plus grosses sociétés fait que les entreprises du CAC 40 ne payent, en fait et en moyenne, que 8% de leurs bénéfices malgré un taux officiel dʼimpôt sur les sociétés de 33,33% (rappelons quʼil a été de 50% pendant des années, sans que ceci ne nuise au dynamisme de lʼéconomie). Le Conseil des prélèvements obligatoires, dans un rapport de 2009, établit par ailleurs que le coût budgétaire annuel des « niches fiscales » au profit des sociétés est de 66 milliards dʼeuros !

Lʼendettement public pour renforcer les inégalités : lʼendettement public permet dʼenrichir doublement les plus riches à qui, au départ, les gouvernements ne font pas payer assez de cotisations sociales et dʼimpôts, et qui, ensuite, vont percevoir des intérêts sur lʼargent quʼils auront prêté à lʼEtat. Pendant le même temps, ces mêmes gouvernements vont appauvrir doublement les autres, en augmentant leurs cotisations sociales et leurs impôts (TVA et impôts sur la consommation) et en limitant prioritairement certaines dépenses publiques sociales.

Une rigueur renforcée au service de la finance : dans ses annonces, le Premier ministre ne remet jamais en cause les choix précédents qui, justement, ont conduit le pays à la situation actuelle.

Le gouvernement met en avant la nécessité pour la France dʼêtre toujours notée « AAA » par les trois agences de notation « qui comptent » : une bonne note, cʼest un accès aux marchés financiers un peu moins cher, certes, mais cʼest toujours une totale dépendance à lʼégard des emprunteurs. Rien nʼest fait pour réduire lʼemprise de la finance sur lʼensemble de lʼéconomie et sur la captation quʼelle fait des choix politiques et citoyens. Le Premier ministre a cru bon de se féliciter de sa « réforme des retraites » qui répondait à une demande des marchés financiers. Dans cette même orientation, il vient de décider de reporter à début 2012 le « dossier de la dépendance ».

Des choix financiers contre des choix humains et sociaux : lʼUnion Nationale Interprofessionnelle des Retraités Solidaires (UNIRS) constate que ce dossier des personnes âgées en perte dʼautonomie avait déjà fait lʼobjet de promesses électorales lors des élections présidentielles de 1995, puis lors de celles de 2002. En 2007, le candidat Sarkozy avait annoncé « Je veux que la France soit un modèle dans la prise en charge des personnes âgées et dépendantes ». Avec ce dégagement en touche opéré par son premier ministre, Nicolas Sarkozy hérite dʼun nouvel engagement quʼil pourra prendre devant ses électeurs lors de sa prochaine campagne présidentielle de 2012. Toutes les promesses développées par Mme Roselyne Bachelot, par François Fillon, par Nicolas Sarkozy, particulièrement au cours de lʼannée 2011 avec le « grand débat » et les multiples rapports sur lesquels ont planché de multiples hauts fonctionnaires, sont donc abandonnées pour ne pas déplaire aux marchés financiers. Il est de plus en plus manifeste que les gouvernements qui privilégient la finance, comme ceux qui se refusent, ou se refuseraient, à en circonscrire effectivement les pouvoirs, acceptent, de fait, que leur politique se fasse « à la corbeille ».

La première priorité est que les citoyens se mettent en mesure dʼimposer leurs choix démocratiques à lʼoligarchie politique et financière. Les forces syndicales ont une place essentielle à tenir pour aller vers cet objectif.


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25 juillet 2011 1 25 /07 /juillet /2011 22:18

Un décret modifie les conditions de recueil des photographies d'identité fournies à l'appui des demandes de passeport.

Les mairies ne pourront plus, après le 31 décembre, prendre sur place la photographie d'un demandeur de passeport, selon un décret paru dimanche 24 juillet 2011 au journal officiel, qui réserve ce droit aux ambassades et postes consulaires.

Il réserve aux seuls ambassades et postes consulaires la faculté de prendre sur place la photographie du demandeur de passeport.
Toutefois, les communes qui étaient équipées d’un dispositif technique approprié à cet effet au 1er janvier 2011 peuvent continuer, jusqu’au 31 décembre 2011, à l’utiliser.

En dehors de ces hypothèses, le demandeur de passeport doit fournir deux photographies d’identité.
Ces photographies doivent répondre aux caractéristiques fixées par l’arrêté du 5 février 2009 (JO du 13 février 2009).

En 2009, 2.074 communes avaient été équipées de stations biométriques qui prennent les photos et empreintes digitales numérisées insérées dans la puce des nouveaux passeports.

 

Merci de cliquer sur le lien ci-dessous pour accéder au Décret n° 2011-868 du 22 juillet 2011 modifiant les conditions de recueil des photographies d'identité fournies à l'appui des demandes de passeport

http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do;jsessionid=?cidTexte=JORFTEXT000024389346&dateTexte=&oldAction=rechJO&categorieLien=id

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4 juillet 2011 1 04 /07 /juillet /2011 10:04
Le financement de la Formation professionnelle des agents territoriaux mis en cause par le Sénat

Dans son rapport public annuel 2011, la Cour des comptes, avait évoqué une baisse temporaire de 10% de la cotisation qui est versée au CNFPT par les collectivités territoriales.
Le Président DELUGA avait expliqué devant la Commission des finances du Sénat que l'excédent constaté par la Cour n'existait plus et avait démontré au contraire que le développement de l'activité du CNFPT, de l'ordre de 20% en 2009 et 2010, conjugué avec la baisse de recette de la cotisation, allait aboutir à une inversion des résultats annuels qui deviendraient, sans corrections, déficitaires à partir de 2012.
Malgré cela, le Sénat a adopté l'amendement au projet de loi de finances rectificative déposé par M. Jean ARTHUIS, avec le soutien du gouvernement, qui vise à réduire le taux plafond de la cotisation due au CNFPT.
La cotisation de 1% assise sur une partie de la masse salariale constitue la recette quasi exclusive du CNFPT, ainsi que l'a prévu la loi du 26 janvier 1984. Sa réduction à 0,9% entrainerait une perte de 32 millions d'euros de ressources.
Cette somme représente 40 000 journées de formation qui ne pourront être organisées. Cette amputation, qui ne pourra s'appliquer aux formations statutaires obligatoires des agents, risque de mettre en cause les programmes réalisés sur-mesure pour répondre aux demandes d'accompagnement formulées par les employeurs.
L'ensemble du service public territorial souffrira de ces annulations. Les grandes collectivités pourront peut-être compenser cette perte en achetant, plus cher, des formations payantes, mais ce sont évidemment les petites communes et leurs agents qui seront les grands perdants de cette opération de soi-disant assainissement des comptes publics.
Afin de faire connaitre sa position, le CNFPT a pris l'initiative de publier avec les associations d'élus et les fédérations syndicales des personnels territoriaux un « Appel pour la défense du droit à la formation professionnelle dans la fonction publique territoriale » dans les quotidiens Le Monde et Libération. De son côté, l'Association des maires de France a fait paraître un communiqué appuyant cette position.



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29 juin 2011 3 29 /06 /juin /2011 23:04

(ou comment le pouvoir d'achat va encore baisser ...)

Article de la gazette:

Réunie en assemblée générale sous un nouveau logo, la Mutuelle nationale territoriale a décidé d’augmenter de 0,5 % ses cotisations santé et de 5 % ses contrats prévoyance en 2012.

 

Accueillis samedi 25 juin 2011 à l’Opéra de Vichy par la section de l’Allier, 297 délégués de la Mutuelle nationale territoriale (MNT) représentant 750 000 adhérents ont réélu à l’unanimité Jean-Pierre Moreau, président général.
Ancien directeur général des services techniques de la ville de Limoges, adhérent de la MNT depuis 1971, il entame ainsi un 4e mandat de 2 ans.

Effet Mediator – Avec la croissance de ses effectifs (+ 1,1 % en santé, + 5,2 % en prévoyance) et un effet Mediator qui a réduit en fin d’année la consommation de médicaments, la mutuelle territoriale s’est trouvée excédentaire, fin 2010, de 13,3 millions d’euros.

En assemblée générale, ses instances ont décidé d’abonder, à hauteur de 6,2 millions d’euros en 2012, son fonds d’action sociale, qui permet des minorations de cotisation de complémentaire santé, des aides exceptionnelles et des prêts santé.
En 2010, 55 000 personnes en ont bénéficié, pour 5 millions d’euros.

Pas de prise en charge des vignettes oranges - Si la hausse des dépenses de santé a été moins forte que prévu, une augmentation de 0,5 % de la cotisation pour la complémentaire santé a cependant été validée.
Les médicaments à vignette orange, remboursés par l’assurance maladie à hauteur de 15 % en raison d’un « service médical rendu insuffisant », continueront à ne plus être pris en charge par la MNT, qui rembourse cependant toujours les veinotoniques.
Un complément de remboursement de 35 % aurait représenté une hausse de cotisation de 1,5 %.

Remettre à plat le système de santé – « Une mutuelle ne devrait pas prendre en charge mieux ou autant un médicament jugé moins efficace. S’il est considéré comme utile, on le rembourse. S’il n’apporte rien, on ne le rembourse pas », soulignait Jean-Pierre Moreau, la veille, aux Rencontres mutualistes territoriales organisées à Vichy sur le thème de « la politique du médicament ; pour quelle prise en charge ? »

« La sécurité sociale et les complémentaires sont-elles là pour assurer la pérennité des emplois des laboratoires pharmaceutiques ou pour aider à soigner ? », avait auparavant martelé le président de la MNT, suggérant que le patient responsabilise son prescripteur et que l’ensemble du système de financement de la santé et les interventions respectives des régimes obligatoires et complémentaires soient revus.

+ 5 % pour les cotisations prévoyance - Autre point en débat de l’assemblée générale, la couverture du risque prévoyance (garantie maintien de salaire en cas de maladie, invalidité, décès) connaîtra, elle, une hausse de 5 % en 2012.

Alors que seuls 40 % des territoriaux sont couverts pour ces aléas, les délégués ont donné leur accord à la création d’une structure et d’une offre commune à différentes mutuelles territoriales, afin de mutualiser les risques, plus rares mais plus lourds, de ces contrats qui subissent les effets d’une augmentation de fréquence des arrêts de travail et de l’absentéisme(!!!). Ces derniers risquent en effet de progresser avec le report de l’âge légal de départ consécutif à la réforme des retraites de 2010.

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17 mai 2011 2 17 /05 /mai /2011 10:43

Vous êtes secrétaire de mairie ... et le secrétariat vous sort par les yeux ? Vous voulez devenir policière municipale, et si possible sans déménager à l'autre bout du pays ? George Tron a une solution pour vous. Et accessoirement pour tous les agents territoriaux qui veulent travailler hors de leur cadre d'emplois.

Par une question parlementaire, le député Geneviève Colot (UMP, Essonne) a attiré l'attention du secrétaire d'Etat en charge de la fonction publique, Georges Tron, sur les conditions de détachement d'un agent au sein de sa propre commune. Le problème est le suivant : comment faire lorsqu'un agent titulaire d'une collectivité – par exemple un adjoint administratif – veut changer de métier et devenir agent de police municipale au sein de cette même collectivité ? Le décret du 13 janvier 1986 qui organise les détachements, disponibilités, positions hors cadre, etc. des fonctionnaires territoriaux interdit d'être détaché au sein d'une même collectivité (article 2). Comment faire alors, sans passer de concours, pour changer de métier ?
Dans sa réponse - qui intervient plus de trois ans après  que la question ait été posée - , le ministre de la Fonction publique conseille à la parlementaire (et aux agents concernés)… la patience ! En effet, la loi du 3 août 2009 relative à la mobilité et aux parcours professionnels dans la fonction publique a pour but de faciliter les changements de corps et de cadre d'emplois. Le décret du 13 janvier 1986 va donc être modifié. La suppression de l'interdiction de détachement au sein d'une même collectivité est prévue. Le Conseil d'Etat a d'ailleurs examiné ce projet de décret le 8 février dernier et a donné son aval. Le détachement au sein de sa propre collectivité sera donc possible dans les prochaines semaines.
Attention tout de même à respecter les cadres d'emplois : ainsi, le détachement d'un agent au sein du cadre d'emplois de la police municipale nécessite un agrément préalable du procureur de la République. De plus, l'agent ne pourra revêtir effectivement l'habit de policier qu'après une formation de six mois validée par le Centre national de la fonction publique territoriale. Parce que, en dépit de la capacité d'adaptation  quasi illimitée des fonctionnaires, il arrive qu'il faille quelques compétences pour occuper tel ou tel poste.

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12 mai 2011 4 12 /05 /mai /2011 11:20
Les taux de cotisations (part salariale) des caisses de retraite des fonctionnaires des collectivités territoriales (CNRACL) et de l'état (Pensions Civiles et Militaires de l'Etat) ont fait l’objet d’un relèvement s’étalant jusqu’en 2020. Le décret n° 2010-1749 du 30 décembre 2010 prévoit l’augmentation du taux année par année ; pour l’année 2011, le montant est applicable à compter du 1er janvier et est égal à 8,12%.
Cliquez ici pour accéder au décret.
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28 avril 2011 4 28 /04 /avril /2011 21:54

La dernière séance plénière du Conseil d'orientation des retraites était consacrée aux liens entre inaptitude, incapacité, invalidité, pénibilité et retraites. En marge de cette réunion, deux documents ont été publiés sur les situations d'invalidité, incapacité permanente et inaptitude dans la fonction publique. Le premier présente les procédures applicables, le second les dernières statistiques disponibles. Focus sur la situation de la fonction publique territoriale.

Partir en retraite invalide

Si l'on parle peu de ces sujets, ils concernent portant plus d'un agent territorial sur dix partant en retraite : ce chiffre est nettement plus élevé dans la territoriale que dans les autres fonctions publiques, en raison notamment du poids démographique des agents de catégorie C. Environ 5.000 personnes sont parties en retraite pour invalidité en 2010. Elles étaient âgées de 54 ans et avaient cotisé 36 ans (soit depuis leurs 18 ans) en moyenne. Leurs pensions sont moins élevées que celle des personnes valides : elles atteignent en moyenne 1.041 euros par mois (contre 1.391 euros pour les nouveaux retraités valides). Dans 12% des cas, l'invalidité est d'origine professionnelle (516 personnes). Il est important de déterminer la cause de l'invalidité car les régimes d'indemnisation sont différents si l'invalidité est imputable ou non à l'exercice des fonctions.

L'invalidité concerne aussi les actifs

Le régime de l'invalidité et de l'incapacité permanente de travail dans la fonction publique est très différent de celui des salariés du secteur privé. La fonction publique étant son propre assureur pour les risques accidents du travail et maladies professionnelles, elle a élaboré des règles spécifiques.
A l'issue des congés maladie (éventuellement longue maladie), une commission de réforme constate et évalue l'invalidité. Elle apprécie la réalité de l'infirmité ou de la maladie professionnelle, et fixe le taux d'invalidité que celles-ci entraînent. La commission détermine ensuite si l'agent est apte à reprendre ses fonctions : si oui, l'agent reprend son travail ; si non, il est placé en "retraite pour invalidité" quel que soit son âge ou son taux d'invalidité.
Si l'agent reprend ses fonctions et si son invalidité a été causée par son travail, il perçoit en plus de sa rémunération une "allocation temporaire d'invalidité" qui dépend de son taux d'invalidité.
Si l'invalidité n'était pas causée par son travail et que l'agent se retrouve à l'issue de ses congés maladie sans source de revenus, son employeur est tenu de le placer en situation d'invalidité temporaire non imputable au service et de lui verser des droits équivalents à ceux qu'il toucherait s'il était salarié du privé.
Si l'agent est placé en "retraite pour invalidité", il touche en plus de sa pension normale une rente viagère d'invalidité si sa maladie a été causée par son travail.
Enfin, le document présente la procédure de radiation anticipée des cadres ainsi que les principales formules de calcul des pensions d'invalidité, allocation temporaire d'invalidité et rente viagère d'invalidité.

Hélène Lemesle

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20 avril 2011 3 20 /04 /avril /2011 08:09

Vous l'aurez remarqué, il n'était pas nécessaire d'attendre hier 19 avril pour savoir que notre point d'indice serait gelé. Vous l'avez lu sur notre blog il y a bien longtemps ! Nous étions prévenus !! Gel jusque fin 2013 !! Bref, voilà la confirmation...

 

Pour rappel, la dernière augmentation du point datet du 1er juillet 2010. Le ministre du Budget et de la Fonction publique, François Baroin, a expliqué hier que le "point d'indice ne constituait qu'un élément parmi d'autres de l'augmentation du pouvoir d'achat" des agents.   "Ce n'est pas parce que le point d'indice est gelé pour 2012 qu'il n'y a pas une évolution supérieure au coût de la vie (des rémunérations) des fonctionnaires".     Et le gouvernement souligne que l'évolution du point d'indice n'explique qu'un quart de la progression des rémunérations des fonctionnaires. Les trois quarts restants proviennent des mesures individuelles (ex : changement d'échelon,  changement de grade ou de corps après réussite d'un concours) ou statutaires et indemnitaires (ex : évolution du régime indemnitaire, réforme de la catégorie B).Pour terminer, ce gouvernement a donc suivi la Cour des comptes qui estimait que le gel du point d'indice "jusqu'à fin 2013" lui semblait "techniquement nécessaire" pour "respecter l'objectif global de maîtrise de dépenses publiques". Et le directeur général de l'administration et de la fonction publique (DGAFP) ajoutait en début de semaine que l'augmentation du point d'indice était coûteuse pour les finances publiques "en ayant un impact individuel négligeable"

 

Il est clair que les fonctionnaires et leur pouvoir d'achat ne font ni partie des priorités, ni partie des préoccupations du gouvernement.

Il préfère dépenser l'argent de nos impôts pour aider les banques, pour faire des cadeaux fiscaux aux grandes entreprises du CAC 40, pour rembourser une partie des impôts de madame Bettencourt (imposée à 4 % grâce àa la réforme de l'ISF, soit une remise de 40 millions d'euros !!! ) et autres milliardaires... multiplier par 4 (en 4 ans) le budget de l'Elysée, etc

 SUD SOLIDAIRES MAIRIE dk2

 

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Sourires Et Émotions

Coup de gueule !

Vous avez remarqué ? Le monde du travail vient de se faire une fois de plus entuber par le MEDEF, non que dis-je par la CFDT (accord qui vient d'être signé, plus de flexibilité, le droit pour le patron de baisser les salaires, d'augmenter le tps de travail...) Ils vont tuer les salariés !
(le 12 janvier 2013)

La GIPA 2013

INFO

SUD Solidaires était présent pour défendre la prime vacances des agents de Saint Pol et Fort-Mardyck mardi dernier, dès 17h15, avant le conseil municipal de Dunkerque.

Un tract denonçant la discrimination des 400 agents a été distribué à tous les élus, ainsi qu'aux dunkerquois venus assister au conseil.

Suivre les liens: Réunion du 27 juin: La déprime pour la prime

 Info SUD destinée au personnel de Fort-Mardyck et Saint-Pol

Action au conseil municipal, Vendredi 17 juin

Résumé de la réunion pour les agents de Saint Pol et Fort Mardyck

Mardi 14 : appel à une grève de 2 heures à St Pol et Fort-Mardyck ?