Qu'est ce que l'on attend à Dunkerque pour se mobiliser ?
Attendons nous l'application de ce jour de carence ?
Ou allons nous nous battre ?
Sud est contre la mise en place de la journée de carence, par conséquent lors du CTP du 13 avril, les élus Sud ont lu une motion en demandant un vote. Après la lecture de notre motion, le Président Philippe WAGHEMACHER n'a même pas autorisé le débat !
"Le Maire de Dunkerque appliquera la loi" nous a t-il rétorqué.
Scandaleux !
Nous invitons les organisations syndicales de la ville de Dunkerque à se mobiliser sur cette question.
Nous vous tiendrons informés des suites données.
Lire ci-dessous ce qu'il se passe à Bourges
Les syndicats CGT et FO de la ville de Bourges ont lancé un mouvement de grève et de débrayage pour lutter contre l’amputation du régime indemnitaire et contre le jour de carence. Une rencontre avec le maire est programmée le 20 avril 2012.
Depuis le 5 avril dernier, plusieurs centaines d’agents municipaux de Bourges ont engagé, à l’appel de la CGT et de FO, un mouvement de grève, manifestations et débrayages contre la suppression de primes et compléments de salaires lors d’arrêts maladie.
Une « décision unilatérale » - La ville a en effet décidé en mars, avec effet rétroactif à janvier, d’appliquer ces retenues. « C’est une décision unilatérale de la ville, se plaint Jean-Paul Romeuf, secrétaire général de la CGT à la ville. Nous n’avons jamais discuté de cette mesure. Pour certains agents, cette décision peut être dramatique avec des retenues supérieures à 100 euros par mois ». Le refus du jour de carence a également été joint à cette revendication, même si le responsable CGT reconnaît que cette « mesure a été discutée en commission paritaire où nous avons bien sûr voté contre ».
Absentéisme - Pour le maire Serge Lepeltier (Rad), cette mesure résulte d’une « stricte application de la loi ». Mais s’appuyant sur un arrêt du Conseil d’Etat du 18 novembre 2011, les syndicats estiment que la ville peut malgré tout maintenir l’intégralité du régime indemnitaire lors d’arrêt maladie. Outre le respect de la loi, la ville s’appuie aussi sur des statistiques montrant que l’absentéisme (28 jours/an/agent) serait le double que dans le secteur privé. Chiffres considérés comme « mensongers » par la CGT et FO.
Une entrevue aura lieu vendredi 20 avril en fin de matinée entre le maire et les organisations syndicales. D’ici là un débrayage interviendra chaque jour entre 11 heures et 12h30 avec appel à la « mobilisation générale » vendredi. « Nous refuserons toute négociation sur du moins, insistent les syndicats, d’autant plus que le régime indemnitaire est déjà au ras des pâquerettes ».